240921-statio-genant-DSC 0352-site
Marseillaises et Marseillais le savent : le stationnement (très) gênant pourrit la vie des piétons et des cyclistes.
Face à l’inaction des pouvoirs publics, le Collectif Vélos en Ville a décidé de passer à l’action à l’occasion de la Semaine européenne de la Mobilité : le samedi 21 septembre, nous avons lancé une première action « coup de poing » dans le centre-ville, entre les rues Paradis et Breteuil.
 
Avec une trentaine de bénévoles, et accompagnés par les membres du collectif « Les Poussettes enragées », nous avons remonté ces rues centrales pour déposer de faux PV de verbalisation pour stationnement très gênant (135 € !) et interpeller les médias et les citoyens.
 
 
240921-statio-genant-DSC 0332-site
240921-statio-genant-DSC 0350-site
 
 
À Marseille, il faut seulement parcourir quelques dizaines de mètres pour rencontrer des SUV mal garés, des bus RTM à l’arrêt sur le trottoir, des voitures stationnées sur la piste cyclable. C’est l’enfer quotidien pour les usagères et usagers des mobilités actives !
Pour marquer les esprits, nous avons reproduit une action citoyenne déjà menée dans d’autres pays : « Just one minute » « Nous n’en avons que pour une minute » : à l’endroit où un véhicule bloque le passage des vélos, les cyclistes bloquent quelques instants la circulation automobile en brandissant un panneau « Juste une minute » (en laissant passer les cyclistes).
Cet inversement de situation provoque bien sûr la surprise, l’interrogation voire l’énervement des automobilistes et des deux-roues motorisés, même si le « blocage » ne dure que quelques dizaines de secondes. Cela nous donne l’occasion d’expliquer notre action… et de faire parler de nous !
 
240921-statio-genant-DSC 0339-site

 Le résultat de cette action est spectaculaire avec plusieurs articles de presse (dont la Provence, Made In Marseille, Actu.fr, Maritima), un intérêt marqué des médias qui ont interpellé les élus, les poussant à réagir… et à agir !

 
De nouvelles actions sont prévues dans les prochaines semaines et nous invitons d’autres bénévoles à se joindre à nous pour faire –enfin— bouger les lignes.