Face à l’extrême droite, les acteurs du réemploi solidaire se mobilisent !
L’Union pour le Réemploi Solidaire appelle solennellement toutes les citoyennes et tous les citoyens à se mobiliser face à la menace d’une victoire de l’extrême-droite les 30 juin et 7 juillet prochains.
L’Union pour le Réemploi Solidaire se définit comme un outil de la bifurcation écologique nécessaire pour conserver un monde habitable.
L’Extrême-Droite s’oppose à cette nécessité en niant les transformations à accomplir. Elle met en péril notre capacité à agir en s’attaquant aux alternatives citoyennes en faveur de la justice sociale. En défendant des lobbies, des pratiques de production et de consommation qui nous mènent à l’abîme, elle fait peser sur notre société le risque toujours plus fort d’un avenir catastrophique.
L’Extrême-Droite a un projet anti-écologique, inégalitaire et raciste qui n’apporterait que le chaos.
L’Union pour le Réemploi Solidaire prouve chaque jour par l’activité de ses membres que la bifurcation écologique peut également être source de contrat social et de solidarité car, à travers le développement du réemploi, elle crée de l’emploi de qualité, de proximité et non-délocalisable : elle n’oppose pas écologie et social mais au contraire de l’Extrême-Droite, fait de chacun la condition de l’autre.
L’Union pour le Réemploi Solidaire fait de la démocratie réelle son mode d’exercice : contrairement à l’extrême-droite, elle ne trie pas en fonction des nationalités, origines et des couleurs de peau mais construit avec tous les habitants de nos territoires, elle participe activement à permettre à chacun de construire son autonomie professionnelle, d’exercer plus de pouvoir sur sa vie et de construire collectivement une société moins fracturée. Ses lieux d’exercice sont autant de maillons d’une chaîne de solidarité qui recréent du lien social et portent des valeurs démocratiques au cœur de tous les territoires.
L’Union pour le Réemploi Solidaire appelle donc à choisir le chemin d’une société plus juste, plus écologique et plus démocratique, c’est à dire d’une société plus apaisée. Cet appel s’inscrit notamment dans la continuité de la résolution adoptée par ESS France lors de son Assemblée générale du 12 juin dernier et de la tribune publiée par le Mouvement associatif le 16 juin dernier.