Ici, à l’association Les Vélos Marin Martinique, nous avons toujours placé la pratique du vélo populaire au cœur de notre action. Pour nous, le vélo n’est pas seulement un moyen de transport ; c’est un véritable lien social, un vecteur de liberté, qui contribue à renforcer les liens , surtout dans les milieux modestes.

Nous constatons toutefois que l’attention, les financements et les subventions destinés au vélo sont souvent orientés vers des pratiques spécifiques : le vélo de course, le cyclisme de compétition, ou encore des événements spectaculaires, éclipsant ainsi l’essence même de la pratique quotidienne et locale du vélo.

Nous pensons qu’il est temps de protéger les plus vulnérables d’abord.

C’est exactement ce que nous nous efforçons de faire au sein de notre association. 

Si nous voulons promouvoir une vision véritablement inclusive et durable du vélo, il faut commencer par soutenir ceux qui en ont le plus besoin : ceux qui pourraient utiliser le vélo pour se rendre au travail, se déplacer dans leur quartier, ou tout simplement comme un mode de transport économique et écologique.


Trop souvent, les subventions et les aides profitent à des projets qui captent l’attention des médias. Mais où est le soutien pour ceux qui font du vélo un outil modeste mais essentiel, utilisé au quotidien ? 

Nous croyons fermement que le vélo populaire joue un rôle fondamental dans la transition écologique, sans pour autant entrer dans une compétition.

Le vélo est accessible à tous, et il favorise le lien intergénérationnel ainsi que la cohésion sociale.

Cependant, cette dimension modeste du vélo, celle qui concerne la majorité de la population, ne reçoit ni l’attention ni l’aide qu’elle mérite.

Protéger la pratique du vélo populaire, c’est protéger les communautés qui en dépendent pour leur mobilité quotidienne. En mettant l’accent sur le vélo en tant qu’outil démocratique, nous croyons qu’il est possible de lutter contre les inégalités sociales et d’encourager une mobilité plus équitable.

Si nous voulons véritablement encourager cette pratique, il est essentiel de redistribuer les ressources et de réorienter les financements vers des initiatives qui soutiennent la pratique populaire du vélo. 

La promotion du recyclage et de la réparation des vélos, ainsi que la mise en place de programmes de dons seraient des mesures concrètes en ce sens.


Nous sommes convaincus que si nous voulons vraiment défendre une pratique, nous devons commencer par protéger et promouvoir ceux qui sont les plus vulnérables, ceux qui utilisent le vélo comme solution simple, accessible et durable.

les vélos Marin Martinique le 21/10/2024