Un des nouveaux participants des week-ends de cyclocamping partage ce retour truculent sur le week-end en Baronnies. Merci à lui :
 
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Le 7 mai, la newsletter du Collectif Vélos en ville, week-end en Baronnies sur trois jours avec ascension du Ventoux ? Voir un peu de pays en partageant les joies du biclou et de la guitoune, pourquoi pas, allez zou, j’en suis !

Rendez-vous à St-Charles à 7h20 pour les 14 cyclistes, invasion du TER aménagé exceptionnellement avec de belles housses pour installer nos vélos, direction Sisteron. Arrêt au marché pour le ravitaillement, vote pour le choix du parcours et c’est parti pour les gorges de la Méouge ! Conditions idéales, paysage bucolique, pique-nique à Barret, les rookies font connaissance avec les réguliers, ça parle matos vélo/itinéraire/saucisson, bref tout va pour le mieux… on repart même avec une petite pluie pour nous réveiller un peu. Ça déroule ensuite tranquille jusqu’au petit col de Macuegne et le col de l’homme Mort, le nom impressionne, mais ça chauffe juste un peu les cuisses par rapport à l’objectif du lendemain. S’ensuit une belle descente vers le camp de base : le camping du Défends à Sault. On pourrait se dire que ça être le ventre mou de cette belle journée, que nenni ! Rendez-vous 19h pour l’apéro… on ne rigole pas avec les priorités ! Là, c’est LE moment échange de chips contre cervelas (oui oui du cervelas  !). Ça débouche, ça blague, mais ça prépare également la mission du lendemain : le Ventoux. Team 6h, team 8h, team 9h, c’est à la carte avec option itinéraire bis.

Après une belle petite nuit à écouter Jacky le nantais ronfler, départ pour le mont Chauve (pour ma part, team 8h avec option 1/3 gravel). Les chemins sont superbes, champs de lavande, pistes en forêt… Ça déroule jusqu’à la route. Là, on retrouve tous les fondus (vélo, mais aussi moto, voiture, camping-car) pour LA montée. Ça pique un peu, mais tout le monde tient et finit au sommet pour une belle photo de groupe. N’oublions pas que la bande de joyeux drilles ne roule pas sur des vélos carbone de 6kg, non des bons vélos de voyage avec fleurs au guidon svp ! … Un mental d’acier ces cyclistes ! (Je suis admiratif, bravo !!!) bon comme ça caille un peu là-haut, on ne s’éternise pas et ça fonce à toutes berzingue dans la descente (ha là ça va mieux hein ?!!). Une petite escapade par les sentiers et hop un pique-nique s’improvise devant le Jas Forest, une petite pépite nichée dans la montagne. La fin de journée se termine avec une mission assistance technique ++ (solidarité maxi), une bonne glace, une partie de boules, et un bel apéro…. Ha oui, avec aussi une « petite averse de grêle » qui a fait chuter la température de 10 degrés (au moins) et tremper les guitounes. Tous aux abris ! Refuge à 14 dans le bungalow normalement dimensionné pour 4 pour un apéro musical et la fin de l’apéro. Les nouveaux gérants du camping nous ont très gentiment proposé de nous héberger dans des loges avec lits et couettes… c’est le luxe  ! (encore MERCI à eux !!).

Dernier jour, on range le matos trempé et on se paye les gorges de la Nesque avec un temps superbe. Ça pianote un peu pour trouver le chemin, mais on finit toujours par trouver au bon endroit au bon moment : un pique-nique après une belle montée dans la caillasse et un bon glacier avant de prendre le train à l’Isle sur la Sorgue ! Certains courageux en profitent même pour piquer une tête avant de se faire remonter les bretelles du cuissard par la maréchaussée. C’est la fin du parcours, petit stress avant de trouver une place pour 10 vélos dans un TER court (merci la SNCF pour ces petits moments d’émotion à moindre coût), et bilan du week-end une fois installés.
 
3 jours, 200 km, 14 cyclistes… j’ai l’impression d’avoir passé deux mois de vacances avec eux. C’était super. J’y retourne sans hésiter.
Merci Michel pour l’organisation de ces beaux moments.